Cosrl 9 aout 2020

Départ de Puiselet

Salut

 

Présents : Laurent avec 2 potes (Clément en Camber et Eloi en Scalpel), Philippe H, Florent, Gérard et moi

 

On était parti sur l’idée de refaire le 70 km de la Nez de Bœufs à Maisse mais, compte tenu de la canicule, j’ai revu ma copie en l’allégeant copieusement pour un 44 km au départ de chez moi, à Puiselet.

RDV décalé à 8H pour un p’tit café au frais dans le sous-sol avant d’attaquer la fournaise. On n’est pas partis qu’Eloi donne déjà des coups de pompe, ça promet …

Finalement on décolle à 8H20 en direction de Bouville. Une mégère, aussi à l’aise avec son cheval qu’une poule avec un couteau, nous bloque toute stressée en bas de la bosse. Coach fait preuve de sa diplomatie habituelle « bonjour, bonne journée … » mais ne récolte qu’un regard noir. On a tous pensé « heureusement que le Corse n’est pas là … » sinon les noms d’oiseaux allaient fuser de grand matin.

 

On file ensuite vers le long single de la Butte St Martin (eh oui, il en existe aussi une à Bouville). 1200 m de sentier sinueux à souhait qui se termine dans le sable des Américains. Un régal. Sauf pour Eloi qui casse un rayon. La suite est moins drôle avec la remontée en direction d’Orveau, « dret dans l’pentu » à 24%. Devant moi, Philippe coince sur la pierre. Je passe à gauche et ça monte. Je n’ai pas vu si d’autres avaient réussi. Récompense ensuite, le fameux single d’Orveau, « souple et soyeux », sillonnant entre pins, bruyères et rochers jusqu’à la route.

 

On remonte par le désormais célèbre passage de la « planche à clous », un peu encombré par des casquettes en pause pipi. Du haut de la Butte Hébert, on redescend au milieu des rochers par une trace peu empruntée et bien raidasse par endroits. Le Stump fait le job. Ça passe pour ceux qui connaissent, les autres sont à pied. Arrivés à D’Huison, un petit crochet par le champ de bosses où Jordi Tixier a démarré. Puis on monte la Roche Cornue par le sentier découvert par Philippe. Devant moi, Clément crève et casse un rayon (décidément, c’est la journée).

On tournicote dans les bois au-dessus de Vayres, avec un crochet autour des culs-nus, puis « Single des sables » qui mérite bien son nom en ce moment. Direction Farcheville. Encore beaucoup de sable mou et profond sur cette liaison, mais en visant les bords, ça ne passe pas trop mal. Un peu avant le château, on quitte la trace pour une montée parallèle, un peu raide mais bien ombragée, qui nous amène au belvédère. Surprise, je suis quasi à plat de l’avant. Pas de fuite visible. Je regonfle et fais tourner. Ça tiendra jusqu’au bout.

Jolie descente roulante ensuite jusqu’au Petit Frenneville. On remonte vers le manège direction la Ferme de Beaumont, avec un début encore bien sablonneux. Là-haut, Coach pas motivé pour s’enfoncer dans un single qui semble bien refermé (il semble qu’il ait des consignes très claires pour préserver l’esthétique de sa peau délicate). On le zappe mais ça nous rajoute une bosse pour revenir à iso-niveau, avec un final dans … le sable. Là, avec la chaleur, on commence à voir de gros écarts se creuser en haut des bosses. Philippe et Florent bien en forme, Coach et Clément pas loin, Lolo râle un peu fidèle à sa réputation, Eloi plus dans le dur.

Sur Valpuiseaux, ça ne s’arrange pas avec le raidard des Aiguisoirs à plus de 20%. Philippe et Florent l’avalent sans broncher et en profitent pour se placer dans le Top 10 du segment. Petite boucle technique en balcon sur les hauteurs du village, un classique.

On zappe la fin de la trace pour rentrer au plus court et épargner Eloi, au bout de sa vie. Coach, toujours affable, en profite pour papoter avec des paysans, inquiets pour leur récolte. Midi pétantes à la maison, nickel pour l’apéro-piscine promis. Surtout qu’il fait 36°C. Déception, tout le monde a une bonne raison de rentrer tôt. Ah, quand le noyau dur n’est pas là …

Au final, 760 m+ sur 40 bornes

Philippe

 

Cosrl 9 Aout 2020

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